Un bio projet qui inspire les jeunes générations

C’est en découvrant un article sur le développement du bio sur les Hauts-Prés, que des professeurs du collège du Hamelet ont compris tout le travail pédagogique qui pouvait être fait autour de ce projet.

-  Les Hauts-Prés, ce sont 110 hectares de terrain rachetés par l’Agglomération Seine-Eure autour du champ captant qui alimente en eau potable les deux-tiers de la population du territoire.

- Pour ne pas polluer l’eau en pesticides, l’Agglomération a souhaité qu’une agriculture et du maraîchage biologiques y soient pratiquées. C’est le cas aujourd’hui grâce à des agriculteurs et des maraîchers qui ont compris tout l’intérêt de ce projet.
Or, le collège du Hamelet a une sixième biogestes et une sixième nutrition et développement. « Nous cherchions à créer un projet, pour ces élèves, lié au bio et au développement durable. Les Hauts-Prés nous en donnent pleinement l’occasion » explique Béatrice Pometan, professeur de français et de latin. Le collège pourra d’autant plus s’y impliquer que l’Agglomération lui a accordé une aide financière. « Cela va nous permettre de nous déplacer sur le site sept fois dans l’année, de réaliser une maquette des lieux et un court-métrage pendant trois jours » apprécie la prof.
Tout un programme !

Désormais, les Hauts-Prés s’invitent dans chaque matière !
En français, des ateliers d’écriture sont prévus et les enfants travailleront sur la photo.
En histoire-géo, ils seront traités façon « Atlas des géographes d’Orbae » de François Place. « 
En math, les élèves aborderont la notion d’échelle et réaliseront une maquette des lieux ; en arts plastiques, ils feront un épouvantail ; en techno, ils créeront du papier recyclé et participeront à l’atelier vidéo financé par l’Agglo Seine-Eure.

Les Hauts-Prés, et par extension le développement durable sont devenus la colonne vertébrale de notre année scolaire ! » annonce Béatrice Pometan.
Les deux classes, accompagnées de professeurs et de Nathalie Lacaze, animatrice des Hauts-Prés à l’Agglo, se sont rendus sur le site jeudi 27 septembre.
Ils ont rencontré un maraîcher, Bruno Le Gay, qui les a fait croquer dans une betterave crue. Les enfants ont cueilli des carottes, admiré les champs de pommes-de-terre, de tournesol, de courgettes et de persil. « Je ne pensais pas que c’était bon une betterave crue » constate Enzo. « Ca n’a pas du tout le même goût que les légumes de supermarché » renchérit Théo.

Tous ont déjà développé une sensibilité au développement durable, qui sera encore renforcée par le programme concocté par Béatrice Pometan et ses collègues : rencontres avec les agriculteurs, les maraîchers, visite de la station de captage, balade d’orientation sur l’ensemble du site, premier atelier d’écriture au bord de la Morte Eure, visite de la zone humide des Pâtures…

Un cours pour lequel on met des bottes et on goûte des légumes bio, que rêver de mieux ?

Voir en ligne : Le site web de l’agglomération Seine-Eure