Depuis 1931,une modeste brasserie située en Gaume au pied des Ardennes, transforme en bière l’eau de la fontaine Mathilde grâce à la volonté de la communauté trappiste d’Orval. Dans l’enceinte de l’abbaye, l’entreprise brassicole se consacre à la confection d’une seule bière, une blonde de fermentation haute (30 000 hl/an). Le brassage par infusion, le houblonnage “à cru” et la refermentation en bouteille constituent quelques-unes des typicités que moines et laïcs ont conjointement choisi de développer. La réputation internationale de la bière d’Orval désormais acquise témoigne de leur exigence de qualité. Une réussite pourtant bien fragile. Ainsi l’avenir de la brasserie d’Orval se trouve-t-il étroitement associé à l’existence de la communauté trappiste. La concentration des brasseries et l’émergence de nouvelles enseignes fragilisent également les équilibres économiques établis.
Questions :
Comment définir les spécificités d’une entreprise trappiste ?
Comment apprécier avec justesse l’avenir de son marché face à un univers commercial en mutation ?
Comment répondre, avec un seul produit, aux nouvelles demandes des consommateurs et aux exigences des circuits de distribution “Horeca” et “Food” ?
- Solution : Dès le départ, il s’agit d’associer à une démarche commune chaque partenaire de l’entreprise (salariés, institutionnels) puis de confronter cette réflexion à la réalité du tissu commercial belge : entrepositaires, centrales d’achats... Cela tout en respectant les identités flamande, wallonne et bruxelloise.
Conclusion : La cohérence entre volonté interne et attente externe est primordiale afin d’assurer un développement harmonieux. C’est à l’écoute des collaborateurs que se construisent les réussites les plus efficaces.